Tout le concept de l’Euromaïdan s’est fondé sur l’aide volontaire des simples citoyens. Un nombre difficilement évaluable de bénévoles travaillait jour et nuit dans divers endroits du Maïdan, préparait des repas, proposait aux activistes boissons chaudes et sandwiches, soignait les malades durant les grands froids ainsi que les blessés et traumatisés par les forces spéciales lors des affrontements, les soutenait avec des chants et des concerts. Les gens affluaient de toute l’Ukraine car ils ne supportaient pas de rester chez eux à regarder à la télévision les événements qui se déroulaient dans la capitale. Ils apportaient avec eux tout ce qui était en leur possession : couvertures, medicaments, argent, vêtements, tentes, nourriture et venaient aider là où se manifestaient des besoins et il s’en
manifestait partout. L’ambiance parmi les volontaires était empreinte de bienveillance car tous savaient pourquoi ils étaient là et tous poursuivaient le seul et même but. Parmi les eux, on comptait
de nombreux étudiants qui avaient cessé de fréquenter les universités, de nombreux médecins et infirmières qui avaient temporairement quitté leurs lieux de travail, de nombreux simples citoyens
qui ne voulaient pas rester de côté et qui voulaient aider de quelque façon que ce soit. Etaient également présents des prêtres qui priaient avec les gens, sur le Maïdan, pour leur sauvegarde, leur santé et la paix en Ukraine. De nombreux mécènes, politiques et hommes d’action offraient des dons pour subvenir aux premières nécessités. Des volontaires collectaient également de l’argent parmi les activistes pour les besoins incontournables tels les tentes et les vêtements chauds. Les bénévoles ont
travaillé avec une très grande conscience lors des actions sanglantes contre le Maïdan. Une partie des médecins volontaires a monté un centre médical dans une église où ils amenaient les blessés et tous ceux qui avaient subi des dommages corporels quelconques, ils les surveillaient en permanence et les soignaient. Une autre partie travaillait à même la rue et y donnait les premiers soins. Un nombre peu évaluable de volontaires a passé des mois sur le Maïdan et il est évident que sans leur
aide les gens n’auraient pas pu résister si longtemps aux gelées très sévères.